Tokyo Nightmare
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 Quand un Ange déchoit... ~ Angel Crow

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Angel Crow




Angel Crow
Admin


Messages : 18
Date d'inscription : 03/12/2014
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Localisation : Tokyo

Quand un Ange déchoit... ~ Angel Crow Empty
MessageSujet: Quand un Ange déchoit... ~ Angel Crow   Quand un Ange déchoit... ~ Angel Crow Icon_minitimeSam 20 Déc - 15:44





CROW
Angel




• [age] 24 ans d'apparence, 52 ans d'existence
• [race] Lycan
• [famille] Dead
• [situation] En couple avec Bloody Wolfia
• [ambition en quelques mots] Régner en Maitre sur les Ténèbres aux cotés de ma Reine pour venger la mort de mon frère.
• [qualité] Diplomate
• [qualité] Observateur
• [qualité] Ouvert d'esprit
• [défaut] Jaloux
• [défaut] Sadique


Mon passé me rattrape...



Au commencement de ce récit, rien ne semblera hors du commun. En effet, je ne suis, à ce moment là qu’un jeune homme, ayant ses deux parents, des parents qui s’aiment. Rien de bien exceptionnel donc. Là où je me démarque légèrement, C’est qu’il se trouve que j’ai un frère jumeau. Et, une chose qui a son importance, mon nom d’origine est Gabriel. Mon frère, lui, s’appelait Logan… Nous vivions tous les quatre.
Mon frère et moi avons eu 20 ans en 1982. Nos styles proches, très sombres faisaient parler le voisinage. Nous n’en avions que faire. Nous nous sentions dans notre élément dans cette obscurité apparente partagée… C’est mon intérêt pour la littérature du XIXème siècle qui m’a donné cette façon de m’exprimer un tant soit peu romanesque. Nombreux sont ceux et celles qui se sont vus rougir, par le simple fait que je m’adresse à eux.

Idyllique, presque enviable me direz vous… Cela l’aurait sans doute été si un fléau ne c’était pas immiscé dans nos vies…
Je n’ai jamais pu savoir comment c’est arrivé. Mais… Un jour, Logan est revenu à la maison après avoir passé la soirée avec des amis. Il avait perdu sa lucidité. Il chancelait et son regard était vitreux. Sans compter que je pouvais sentir des odeurs de fumée émaner de lui… Il était directement parti ce coucher ce soir là. La nuit était déjà bien avancée. Je l’avais laissé faire, interloqué.
Cette situation n’était qu’occasionnelle, puis a fini par se répéter de plus en plus régulièrement, et fréquemment. Son caractère changea… Sa joie de vivre s’envola… alors que son teint ternissait, ses joues se creusaient.
Je me sentais si impuissant devant le déclin de celui qui était en fait une partie de moi, que je me sentais moi-même faiblir…
Alors que nous avions toujours été inséparables, il ne voulait plus que je ne l’accompagne nulle part. Je l’avais suivi à son insu, une fois. Il était entré dans une colère noire, alors que ses soi-disant « amis » riaient bêtement, amusés, à peine lucides… J’ignorais ou il allait, et impossible de savoir avec qui. Nos amis disaient ne plus le voir.

Un soir, alors que je m’étais réveillé pendant la nuit, j’avais entendu du bruit en direction de sa chambre. Je me surpris à être étonné qu’il soit à la maison. Ceci dit, mon instinct me soufflait que quelque chose d’anormal se produisait. Sans réfléchir, j’avais ouvert la porte. Dans la pénombre de la pièce. J’avais pu remarquer qu’il était agité. J’avais approché. Il respirait avec difficulté. J’avais tendu la main vers son front par réflexe. Il avait saisi bon avant-bras… Sa main était glacée. Il fallait le réchauffer. Mon premier reflexe fut d’aller faire couler un bain chaud d’une main, et appeler les secours de l’autre. La suite des évènements me semblèrent  la fois extrêmement rapide, et d’une lenteur insoutenable.
J’allais sortir Logan de son lit. C’est à ce moment là que je pus constater à quel point il avait perdu du poids. Mon cœur se serra. Mon frère dans les bras, qui s’accrochait tant bien que mal à moi, la respiration heurtée. Déjà torse nu, je me glissai dans la baignoire, maintenant le dos de Logan contre mon torse. Notre mère avait dut être réveillée par le bruit qu’on venait de faire, parce qu’elle entra dans la salle de bains les yeux embrumés, et elle eu un temps de réaction avant de s’attarder sur le fait que j’étais presque habillé avec mon frère dans la baignoire, qui semblait d’ailleurs se calmer un peu. Les pompiers que j’avais contactés ne tardèrent pas à arriver. Je leur signalai où nous nous trouvions. D’un seul coup, la petite salle d’eau fut bondée. Logan me fut arraché sans ménagement. Je laissai faire. Pour la simple et bonne raison que je me devais faire confiance à ses hommes, qui, je le sentais, avaient la vie de ma moitié, et la moitié de ma vie entre leurs mains… Tout s’embrouillait dans mon esprit. Les gestes était flous, les paroles des gens qui m’entouraient, un bourdonnement proprement indéchiffrable. Le regard de ma mère croisa le mien. Je pus y lire une peur panique…

Je crois que c’est là dernière pensée cohérente que j’ai eu se soir là, car je serais bien incapable de conter les heures qui ont suivi de façon claire… Le trajet dans le véhicule des secouristes sous les lumières agressives des néons, notre arrivée à l’hôpital, le dédale des couloirs, l’attente interminable pour finalement voir un homme en blouse blanche approcher, l’air grave. Il nous regarda tour à tour mes parents et moi, avant de nous annoncer que… C’était fini… Le cœur avait lâché. Le mien me sembla imploser tant la douleur qui l’étreignit fut violente. Je m »effondrai sur les genoux en hurlant ma douleur. Mes parents se réconfortèrent mutuellement. Moi… Je voulais mourir… Quiconque me touchait réveillait ma vive et douloureuse colère.

Le choc passé, la peine devint lourde et lancinante. Comme une bête tapie dans l’ombre attendant un moment d’inattention pour sortir les griffes et surgir. Mon père s’était complètement renfermé. Il avait tout le temps l’air accablé. Son visage était devenu figé, et il ne m’adressait plus la parole. Chaque fois que ses yeux se posaient sur moi, un poids m’écrasait la poitrine. C’était comme s’il imaginait toujours Logan, souriant à coté de moi, son bras passé autour de mes épaules. Et quand il posait une question, et n’obtenait qu’une seule réponse, on aurait dit que c’était comme un retour à la réalité. Ne pas entendre la voix de mon frère lui rappelait brusquement la réalité. Logan était mort. Enterré. Non l’avions vu, livide, inerte. Maquillé comme à son habitude… Il semblait dormir, bien que la drogue meurtrière ait creusé ses joues, terni son teint, abimé sa peau et ses cheveux…

Les répercutions les plus néfastes pour moi furent les réactions de ma mère, qui elle, me haïssait. Ou plutôt, elle haïssait le fait que je sois en vie…. Ou… Quelque chose d’approchant. Ma vue la mettait dans une colère noire. Chaque mot à mon adresse était tranchant, quand elle me parlait. Le reste du temps elle préférait m’ignorer, au point de ne pas prévoir mon couvert à table, me laisser la porte verrouillée quand il m’arrivait de décider de sortir le soir, chose qui était devenue rare.
Un soir, elle avait fait irruption dans ma chambre alors que j’étais allongé sur mon lit, silencieux, à regarder le plafond. Logan était mort à 22 ans… Cela faisait donc deux ans que nous l’avions perdu, quand ma mère s’abattit sur moi telle une furie pour m’asséner des coups violents en vociférant des choses que je comprenais à peine

« Pourquoi… Rien fait… Mort… Trop tard… Ta faute »

Ma tête bourdonnait. On ne pouvait pas vraiment parler de douleur tout était diffue comme à travers de l’eau. Impossible de dire qu’on ne ressent rien, mais tout nos sens sont… Engourdis. Elle pleurait de rage en continuant à la déverser sur moi. Je ne cherchais pas à me défendre, parant à peine les coups. Mon père, comme par enchantement finit par intervenir. Il avait du pensé que je freinerais l’enragée par moi-même. Mais ce ne fut pas le cas. Cependant, quand les coups cessèrent, je levai les yeux vers eux, plus sombres que jamais. Ils avaient brisé quelque chose en moi, de plus que ce qu’avait déjà anéanti la perte de mon âme sœur. L’un par son inertie, l’autre par sa folie furieuse.  Nous nous étions regardés, un moment, dont je ne saurais estimer la durée, puis mon père avait raccompagner  sa femme au salon… Je ne pouvais plus l’appeler « mère » Ses instincts n’en étaient pas dignes… Comment oser rejeter la cause de la mort de l’un de ses enfant sur le second, qui pourtant avait toujours veillé, et plus qu’elle ? Comment reprocher à se dernier de porter en lui le souvenir du disparu ?

Cette nuit là, j’avais pris des affaires, l’argent que j’avais de coté, et j’étais partie… Avec un seul objectif. Venger Logan. Torturer à mort tous ceux qui avaient potentiellement pu lui voler sa vie, me l’arracher, et briser ma famille. Je les avais cherchés dans les quartiers les plus lugubres de la ville… Evidemment, la police était partout et risquait de les arrêter s’ils agissaient en pleine lumière. J’avais passé mes premières nuits dans des chambres délabrées. Peu m’importait. J’observais mes cibles.

Un soir, je j’avais croisé une louve… Enfin ce qui m’avait semblé au premier abord n’être qu’une bête. En voyant son attention se focaliser sur moi, le reflet étincelant de la lune sur ses crocs… Je crus que cette nuit serait la dernière pour moi…
Un loup… Un loup géant. Je n’avais aucune chance de le prendre de vitesse. Je ne bougeai donc pas d’un iota. Le sol était déjà jonché de corps sans vie… Ma résignation n’avait pas l’air de ralentir le prédateur, dont la fourrure d’argent me fascina étrangement. A peine une ou deux secondes plus tard, l’animal était sur moi, me clouant au sol, ses crocs incrusté dans mon épaule.  La douleur fut vive. Tant que j’en eus le souffle coupé. La bête déchirait ma chair… Je saignais abondamment… Puis… Perdis conscience.

Quand je me réveillai, j’étais dans une pièce. Seul, et une femme entra. Elle portait de quoi manger et boire. Sans savoir comment, je compris que c’était elle, le loup qui m’avait attaqué… Nos regards se croisèrent, et je me perdis dans le sien, à la fois froid et tellement profond. Emprunt d’une souffrance certaine… Mon instinct nouveau sentait sa puissance… Quelque chose me soufflait qu’elle m’aiderait à atteindre mon but ultime… Nous en avions donc appris de plus en plus l’un sur l’autre jusqu’à s’apprécier. Elle avait tendance à se montrer possessive envers moi. Je trouvais cela plus ou moins normal. Elle avait fait de moi ce que j’étais devenu. Un lycan. Un Alpha,qui d'ailleurs ne portait plus le même nom... J'étais devenu, Angel. L'ange déchu de Tokyo. (Il fallait croire que je n'avais pas perdu ma passion pour pour le drame littéraire.) Elle montrait les crocs au moindre geste suggestif de quiconque à mon attention. Je me surpris à brûler de colère à la simple pensée qu’elle ne se laisse étreindre pas qui que ce soit… Nous n’étions qu’amis… Partenaires hiérarchiques… Mais, un soir, seuls au domaine, nous avions cédé à cette incroyable attraction, en d’intenses et sanglants ébats, nous liant ainsi, par l’amour si étrange que nous nous portions.

Bloody… La seule personne que mon cœur accepta de considérer depuis la mort de Logan. Les autres ne sont que des pions. Des jouets… Au mieux, des alliés. Tous ceux qui n’entrent pas dans ces catégories, sont des ennemis. Libre à eux d’approcher assez près de moi pour que je décide de m’entretenir avec eux… *sourire sadique*


Ange ou Démon ?




Tout dépend à quelle période vous m'avez rencontré je suppose... Avant, ou après cette fameuse nuit... Avant cela, j'était doux, sensible, attentionné, attentif, optimiste. Un peu jaloux, et maladroit parfois. Je cachais ma timdité derrière des citations tirées d'oeuvres littéraires qui m'avaient particulièrement inspirées, ou des paroles de chansons.
Paradoxalement, j'aimais qu'on me regarde, j'aimais intriguer. Autant pour mon physique que par ma façon de m'exprimer. Ceci dit, en presence de mon frère, j'avais toujours eu tendance à me mettre en retrait. Je veillais sur lui, sans vouloir l'étouffer...

Après, je suis devenu haineux, obssessionnel, sadique, outrageusement manipulateur... Même Bloody ignore ce qui a fait de moi cet homme sans pitié... Peut-être un jour partagerai-je cela avec elle... Mais j'avais bien trop peur de laisser tomber mon armure..
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Quand un Ange déchoit... ~ Angel Crow

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