Messages : 11 Date d'inscription : 26/12/2014 Age : 31
Sujet: Requiem for a Dream ~ Jared Carter [Terminée] Ven 16 Jan - 11:27
Jared Carter
• [age] 22 ans • [race] Humain • [famille] Pas la peine d'en parler • [situation] Hum... Pute favorite d'Angel et drogué jusqu'à la moêle • [ambition en quelques mots] M'en sortir vivant
Bon alors… Dans l’ordre, je suis né le 13 mars 1949 à Londres. Période d’après guerre… Les gens avaient envie de tourner la page de la violence. Et malgré les dégâts causés, tout le monde avait besoin de relâcher la pression. Mon père avait pris de sales habitudes au front. Il lui manquait une case… Il gueulait sur tout le monde. Aussi bien sur ma mère que sur moi. Il avait vécu un truc dur, donc, hors de question qu’on se la coule douce. Il passait sa journée avec sa bouteille de whiskey à la main en hurlant des choses que je finissais par ne même plus entendre. Enfin, quand ca s’adressait à moi. Parce que je nourrissais une haine grandissante envers mon père qui rendais ma mère malheureuse. Elle passait ses nuits à pleurer. Je me souviendrais toujours de ça… Y a des choses qui marquent quand on est gamin. Vers l’âge de 15 ans, comme beaucoup d’ados, je rêvais de faire de la musique. Comme d’habitude mon père refusait que je fasse quoi que ce soit en rapport avec ça. Et pour être sur que j’avais bien saisi les mots qu’il me martelait, il n’hésiter pas à joindre le geste à la parole. Tellement facile de mettre une volée à un gosse. Quand j’ai eu 20 ans, j’ai commencé à vraiment tenir tête à mon ivrogne de père. A partir de 1968, beaucoup de sujets tabous sont apparus au grand jour. Les gens étaient libres de faire ce qu’ils voulaient. Il régnait une atmosphère de paix et de liberté, sur tous les plans, notamment au niveau du sexe, de la circulation et de la consommation de drogues en tous genres, et du style vestimentaire… Il y a certainement eu d’autres choses, mais j’avoue que je me suis senti moins concerné… Enfin bref. J’avais une bande de potes aux pantalons à chaines et blousons en cuir. Avec eux, je me sentais dans mon élément. Et parmi eux, une fille… Un sourire éblouissant, des yeux d’un brun aux reflets de braises que j’aurais pu suivre au bout du monde… Emily. Voilà donc comment, un soir pas fait comme un autre, mon père et moi, on en est venus aux mains. Ma mère tentait de nous séparer, mais j’avais trop contenu ma rage pour écouter qui que ce soit. Après avoir frappé mon père au pif assez fort pour le lui casser, j’avais pris quelques fringues et que j’étais parti de chez moi avec une poigné de Livres en poche. Ma mère était une fois de plus en larme. Ca me fendait le cœur, mais s’en était trop pour moi. Je lui avais embrassé le front en lui promettant que je reviendrais. Un jour.
J’avais erré quelques jours, me pointant au lycée… Des fois… Avant que Jake, un de mes meilleur potes, ou le meilleur, peut-être, me prenne sous son aile. Jamais je ne m’étais senti aussi rongé par la colère. Ses parents ont accepté que je loge chez eux sans problème… Pour les remercier, j’essayais de me rendre utile dans la maison. C’est ce soir là qu’il m’avait proposé mon premier joint… Et pour être franc, je ne mesurais pas les conséquences, et je m’en foutais. J’espérais juste que ça m’aiderait à redevenir Zen. Comme tout le monde, j’avais toussé un peu, et j’avais fini par planer. On s’était endormis comme deux pauvres merdes. J’étais lessivé. Petit à petit cette habitude s’était installée. Toute la journée, je pensais à ce moment, puis c’était devenu une obsession, et j’avais plus de thune… Sans compté que mes joins étaient de plus en plus chargés, et… Exotique aussi. Donc de plus en plus chers… Chaque fois que j’essayais un nouveau truc, les premières doses étaient gratuites, juste assez longtemps pour qu’au moment de payer on soit prêt à faire absolument n’importe quoi… J’avais pensé à Emily, et m’étais dis que j’étais qu’une merde… Jake était là, comme un vautour à coté de moi. Il était temps que je paye le mec… Et j’étais à sec et complètement déchiré… J’espérais ne pas me souvenir de cette soirée. Le mec en question avait soulevé mon menton de ses doigts tremblants sous l’effet de la dope
« Si tu peux pas payer gueule d’ange, on peut s’arranger… T’as la chance d’être croquer… »
En parlant il avait passé sa main derrière ma nuque… Et je vous passe les détails… Et ce cercle vicieux ne faisait que se refermer sur moi, comme un piège à loup…
Donc c’est là que j’y viens… Ce mec en demandait toujours plus… Pour lui, des potes… Après plusieurs semaines comme ça, il avait fini par me parler de Tokyo… En me disant que là-bas, je pourrais me construire, et qu’en plus s’était loin d’ici. Ce serait un moyen de tourner la page. J’avais plus d’attache en Angleterre… Donc… Je l’avais suivi… Surement ma plus grosse connerie… Tourner la page, certes, c’était ce que je voulais… Mais pas pour écrire la suite de cette putain de descente aux enfers… Jake voulait me présenter à un mec… Un certain Angel Crow… Je m’étais demandé qui pouvait bien porter un nom pareil… On avait fini par arriver devant un grand manoir, un peu excentré de la ville. Malgré le fait qu’il soit imposant en lui-même, le bâtiment était étrangement bien camoufler. Je ne l’aurais probablement pas vu, si j’étais passé devant sans savoir qu’il était là… Un mec en costard victorien, genre avec le jabot en dentelle et tout le bordel, nous avait ouvert. Par réflexe, je l’avais salué. Vu la gueule qu’il avait tiré, il devait pas avoir l’habitude… Je commençais à sérieusement me demander où j’étais tombé, quand on s’arrêta devant une grande porte. Le mec en costard frappa, et entrouvrit la porte. C’était là qu’un autre mec était venu nous ouvrir. Avant même qu’il le dise, je devinai que c’était lui, Angel Crow, sans vraiment savoir comment… Mais il dégageait un truc… A la fois flippant et tellement classe… Le genre de truc qui vous fait froid dans le dos, mais qui vous empêche de détourner le regard… Ses yeux bleus me transperçaient littéralement. Il avait un léger sourire, qui, si je n’avais pas vu pointer ses crocs, aurait pu me sembler rassurant. Ce mec était pour ainsi dire, beau comme un dieu… Je me demandais si c’était un vampire, jusqu’à ce qu’il pose sa main chaude sur mon épaule en demandant à Jake de nous laisser… Pour faire connaissance… Un loup… Mon… Ami… S’en était allé, non sans montrer une certaine frustration… Jaloux ? Mais jaloux de quoi ?
Je ne comprenais déjà pas sa réaction à l’époque, mais encore moins maintenant. Quand la porte s’était refermée, me laissant seul avec ce magicien des mots, qui me disait avoir déjà entendu parler de moi, tout mon être était en suspens. Entendu parler de moi ? Ca voulait dire quoi, ça ? Jake lui avait donné des infos sur moi… ? Mais quel genre ? Mon visage du trahir mon inquiétude, car Angel avait soulevé mon menton avec un regard presque tendre.
« N’aies crainte… Je veux juste connaitre l’étendue de ton talent, Gueule d’Ange.. »
Un frisson désagréable m’avait parcouru de la tête aux pieds quand j’entendis mon surnom de pute. Les lèvres, si sensuelles du loup s’étaient posées sur les miennes, et je compris que je n’allais pas du tout pouvoir tourner la page, comme m’avait si bien dit Jake… J’allais devoir faire la pute ici aussi… Avec un peu de bol… Je serais bien payé… *soupire* On se console comme on peut… Et donc, j’avais dû m’offrir à lui… Après m’avoir guidé contre un mur la jolie veste de costume qu’i portait glissa au sol, laissant apparaitre une chemise noire bien coupée, dont les manches étaient remontées jusqu’à ses coudes, Je pouvais voir quelques uns de ses tatouages… Il avait niché son visage au creux de mon cou. Son corps tremblait contre le mien, et alors qu’il faisait le même gabarit que moi, je sentais la force de ses muscles sous sa peau… J’insinuai mes doigts sous la ceinture de son pantalon en cuir lacé dans la longueur, pour libérer les pans de sa chemise et caresser sa peau à la douceur typiques des peaux qui portent un grand nombre de tatouages. Un grondement sourd remonta de sa poitrine et ses crocs s’attardèrent un peu plus sur ma gorge… Je laissai échapper un léger soupir. Il sembla apprécier. Comment, je l’ai su ? Ses griffes dans mo n dos. Mon instinct pro, si je puis dire, avait pris le dessus et défis habilement le bouton de son pantalon. Il recula un peu sans me lâcher pour me laisser voir son sourire approbateur. Je glissai donc ma main vers sa virilité… Ses prunelles virèrent lupines.
« J’étais curieux de voir si tu oserais… »
Sa voix avait résonné dans ma tête comme la plus perverse des caresses… Des frissons m’atteignirent à des endroits que j’étais pourtant certain que personne ne touchais à ce moment là… J’osai donc, lui donner un aperçu de ce que j’étais capable d’offrir au corps d’un homme. Le loup se laissait faire, le souffle saccadé et les yeux clos. Quand je m’agenouillai pour le faire décoller un peu plus haut, ses griffes s’incrustèrent dans mes épaules. Je ne pu retenir un petit hoquet de douleur, même si j’avais plus ou moins l’habitude de se genre de truc. Il murmurait des choses que je ne comprenais pas… La seule chose dont j’étais certain, c’était qu’il ne tarderait pas à venir… Je sentais qu’il se contenait… Il ne voulait pas me blesser pour être certain de me garder humain, et j’était conscient de l’effort que ça lui demandait. Quand enfin il atteignit la délivrance, il reprit son souffle et sourit, le regard encore embrumé.
« Je veux en voir plus… »
Quelques seconde plus tard, il se rhabilla convenablement, posa quelque chose sur une table, et quitta la pièce… Mon corps portait les marques de ses crocs et de ses griffes… Une dose d’héro m’attendait sur une petite table, accompagnée d’une enveloppe avec mon nom dessus, gracieusement écrit à la plume… J’avais vendu mon âme au Diable
Ange ou Démon ? A la base, je suis capable d'avoir un caractère assez fort... Mais... Je suis souvent obligé de me soumettre, juste pour ne pas me faire massacrer... Ca fait pas de moi quelqu'un de stupide, mais je suis... Instable...Fragile. E ma condition de pute junkie arrange rien...
Mais sinon, je suis franc et loyal. J'aime pas l'injustice, et je suis prêt à mourir pour ceux que j'aime. En fait, c'est pour eux que je reste en vie... Parce que si ça tenait qu'à moi, bah... Tout ce bordel aurait pris fin depuis un moment... Mais j'ai un autre problème... Si j'ai le malheur de m'attacher à quelqu'un, j'ai tendance à être assez isolé en dehors des moment où je bosse pour Angel... Pis t'façon, j'ai pas grand chose, selon moi à faire valoir que mon talent pour la baise... A part peut-être, ma fibre musicale... C'est le seul truc qui me donne l'impression, quelques heures par-ci par-là, de vivre autre chose qu'une vie de catin...
Du coup, c'est pour ça que je me shoote... C'est pour pouvoir faire ce qu'on me demande sans vraiment en être conscient, sans ressentir de peine, de douleur, de honte ou de colère... Je me vois comme un objet sexuel... Une machine à baiser...
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Ven 16 Jan - 11:27